RésuméLes piscicultures en circuits semi-fermés sont confrontées au problème de l'élimination permanente des matières en suspension (M.E.S.) et des substances azotées. Les procédés conventionnels utilisés pour retenir les M.E.S. (décantation, hydrocyclones, filtres mécaniques à tambour rotatif, filtration gravitaire) ne donnent par entière satisfaction. Par contre, la filtration sur membranes permet d'arrêter en totalité les particules en suspension et les bactéries. On montre d'abord que les teneurs en M.E.S. et leurs répartitions granulométriques mesurées sur des échantillons prélevés en bassins d'aquaculture varient avec la taille des poissons et l'heure du prélèvement et on met en évidence la présence en nombre important de particules submicroniques. Différents essais de filtration sur membranes sont ensuite présentés :
Dans tous les cas, la rétention des M.E.S. est totale. Cependant l'estimation de l'investissement et des coûts de fonctionnement pour une pisciculture en circuit fermé de taille industrielle conduit à des prix trop élevés pour que l'utilisation des membranes dans ce domaine soit à ce jour économiquement envisageable. Mots clésAquaculture, circuits semi-fermés, procédés à membrane, matières en suspension, ultrafiltration, microfiltration. CorrespondanceFrancis Quemeneur, Laboratoire
de Génie des Procédés (LGP) - ISOMER, Centre de
Recherche et de Transfert de Technologie, Boulevard de l'Université,
BP 406, F-44602 Saint-Nazaire Cedex, FRANCE | |||
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